Saturday, October 10, 2020

RDC: la grande imposture de Mr. Azarias Ruberwa se dévoile enfin

Azarias Ruberwa
Un pas de vérité du mystérieux dossier de M. Azarias Ruberwa se dévoile avec la révélation des faits se rapportant à son arrivée au Congo en tant que réfugié rwandais sollicitant l’asile politique dans le pays hôte.

Selon Wikepidia, Azarias Ruberwa est née le 20 août 1964 dans la ville de Rugezi dans le territoire de Fizi, située dans la région des hautes terres de l'est de la République Démocratique du Congo (RDC). Il appartient à la communauté Banyamulenge qui fait partie de la tribu Tutsi.

Il convien de rappeler que les Banyamulenge, littéralement «ceux qui viennent de Mulenge» (une montagne de l'Itombwe, RDC), sont, dans le sens strict, un groupe de rwandophones installés dans la plaine de Ruzizi en République Démocratique du Congo au 19e siècle. Ils vivent essentiellement dans la province du Sud-Kivu dans la zone proche de la frontière avec le Rwanda et le Burundi.

Le terme est initialement créé pour distinguer ce groupe de rwandophones d’autres rwandophones ayant immigrés au Congo durant l’époque coloniale ou après l’indépendance. Dans le contexte géopolitique et social actuel, en particulier avec les conflits, les groupes armés et les réfugiés, le terme Banyamulenge est souvant sujet à polémique: Il est utilisé par les uns pour affirmer leur identités congolaises, et par les autres pour accuser une tentative d’usurpation de territoire congolais par une population d’origine étrangère.

En effet, en plus des Banyamulenge qui ont comme origine ce groupe de tutsi rwandophones installés au Congo avant la colonisation, d’autres rwandophones s’identifient sous cette dénomination, dont: les immigrés du Rwanda et Burundi encouragés à s’installer dans le Nord Kivu lors de la colonisation, notamment avec la Mission d’immigration des Banyarwanda; un groupe venu de Tanzanie; ainsi que les immigrés du Rwanda après la colonisation.

Un pas de vérité du mystérieux dossier de Mr. Azarias Ruberwa se dévoile avec la révélation des faits se rapportant à son arrivée au Congo en tant que réfugié rwandais sollicitant l’asile politique dans le pays hôte.

De sa prétention à la nationalité congolaise jusqu’à comploter la déstabilisation des institutions du pays d’accueil et d’y briguer tout de même les hautes fonctions politiques, l’imposture portée à son comble a de quoi faire frissonner d’horreur pour mériter d’être dénoncé vigoureusement.

Un correspondant particulier communique sur Internet une interview d’un curieux jeune sujet rwandais sollicitant l’asile politique au Congo auprès du Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR) à Lubumbashi. Le sujet rwandais concerné n’est autre que M. Azarias Ruberwa, l’homme qui nargue actuellement toute la Nation congolaise, après qu’il ait bénéficié à l’époque des faits, sans doute aux années de la fin de la décennie 70, et de l’hospitalité de la RDC et de tous les avantages du statut de réfugié en se faisant admettre même à la Faculté de droit de l’Université de Lubumbashi où il débuta, après ses études, sa carrière d’avocat en commençant par prester dans le cabinet d’un certain Me Diambu, rapportent d’autres sources.

L’opinion peut réaliser aujourd’hui l’immensité de l’imposture gobée par les Congolais ayant été contraints par la communauté internationale d’accepter au dialogue intercongolais l’ancien directeur de cabinet de l’ancien ministre AFDL des Affaires étrangères Bizima Karaha, un autre soi-disant « Munyamulenge » embarqué dans l’aventure des agresseurs et déstabilisateurs du Congo subitement mués en rebelles pro-rwandais sous la couverture d’un mouvement militaro-politique, le RCD.

Voici en fait le texte de l’interview de demande d’asile politique du dossier de M. Azarias Ruberwa au HCR. Il dévoile l’irréfutable origine de l’intéressé qui se prévaut aujourd’hui des imprescriptibles droits congolais tout en continuant à rouler pour le Rwanda. Le correspondant occasionnel rapporte dans sa communication textuellement ceci:

“Incroyable mais vrai, dit-on! Le Bureau du HCR à Lubumbashi – tout le monde peut y aller pour vérifier la véracité de cette information – avait reçu M. Azarias Ruberwa comme demandeur d’asile politique.

Q: Par quel moyen es-tu venu au Zaïre (Congo aujourd’hui)? avait demandé l’officier de protection du HCR à M. Ruberwa.

R: Je suis venu des fois à pieds, des fois par camion, et enfin par train.

Q: Quelle est la raison de ta demande d’asile politique?

R: Habyarimana tue les Tutsi dont je fais partie. Toute ma famille fut tuée. Voilà pourquoi je demande l’asile politique.

Q: Que pouvons-nous faire pour toi, M. Ruberwa?

R: Je veux ma protection et ma sécurité et j’aimerai aussi continuer avec mes études.

Q: Es-tu marié?

R: Non, pas pour l’instant.

Q: Connais-tu quelqu’un à Lubumbashi?

R: Non, je n’ai personne.

Q: Où sont tes bagages?

R: Je n’ai pas de bagages.


Le correspondant signale ensuite que pour toute conclusion de la formalité, l’officier de protection du HCR à Lubumbashi répondant au nom de Marcelin Epie, un sujet de Côte d’Ivoire, a accordé un statut provisoire à M. Azarias Ruberwa qui reçut dès lors l’assistance comme étranger et s’inscrivit à l’Université de Lubumbashi à la Faculté de Droit. Le même correspondant indique qu’il défie tout contradicteur de son information:

«Je mets ma tête sur la table si cette information s’avérait fausse. Tout Congolais de bonne volonté peut nous rendre service en se renseignant aux bureaux des Nations Unies pour les Réfugiés pour chercher où serait aujourd’hui le sujet ivoirien ancien officier de protection du HCR Marcelin Epie. Voici aujourd’hui Azarias Ruberwa qui fait danser tout un pays dont il n’est même pas originaire».

Source: MMCNews.com 

Friday, October 9, 2020

DRC: MINEMBWE N'EST PAS UNE TERRE DES ANCÊTRES DES BANYAMULENGE!

Minembwe, RDC

Par Marcelin CIKWANINE
Patriote-DDH
consciencecbm@gmail.com
06 Octobre 2020

 Je suis obligé de glisser quelques mots après que plusieurs compatriotes aient insisté à ce que je donne mon point de vue à ce sujet. Vu notre engagement pour la paix dans l'Est il est important, actualité oblige, d'intervenir pour donner notre position à ce moment de l'agitation et indignation nationale suite à l'investiture de bourgoumestre de la commune rurale de Minembwe.

Ces derniers temps je suis en mode observation sur les réseaux sociaux mais aussi le fait que la question des terres et pouvoir coutumier à Uvira, à Fizi et à Mwenga fasse partie d'un ouvrage en chantier je préfère depuis un moment réserver à mes lecteurs la primaire de lire le contenu de mes travaux scientifiques.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je n'ai pas répondu aux documents qui m'avaient été adressé à ce sujet par, entre autres, deux personnes dont un compatriote Munyamulenge, Maître Oscar Niyongabo, et Docteur Gaston RWASAMANZI, un Tutsi qui se dit du Nord-Kivu mais qui ,en réalité,est un agent des services secrets rwandais. Par rapport à la commune de Minembwe je voudrais souligner deux choses importantes:

 

1. Il n'y a pas du mal à créer une entité administrative dans un coin quelconque de la RDC pour rapprocher la population de l'administration publique. Minembwe est congolais ,et ne sera jamais rwandais, qu'il soit proche ou loin du territoire rwandais. Minembwe n'est pas la première entité administrative du Kivu peuplée en majorité par les Banyarwanda et administrée par un Munyarwanda, Tutsi ou Hutu.

Ce n'est pas pour autant que ces entités sont devenues rwandaises ou sont susceptibles d'être balkanisé bien qu'elles se trouvent à la frontière avec le Rwanda. Si non, tout Rutchuru serait aujourd'hui rwandais. Ceux qui habitent Minembwe sont des congolais, qu'ils soient Banyarwanda dits «Banyamulenge» ou Babembe, ou Bashi,ou Bavira... Il faut donc éviter la désinformation à ce sujet !

2. Certes, les Banyamulenge sont majoritaires à Minembwe comme ailleurs dans plusieurs villages d'Uvira et Itombwe, mais celà ne fait pas de ces villages leurs terres ancestrales/coutumières. Minembwe n'est pas et ne sera jamais la terre des ancêtres des Banyamulenge pour la simple raison que leurs ancêtres n'ont jamais habités cette terre.

Cette vérité fait souvent mal à nos compatriotes Banyamulenge qui aiment brandir abusivement les termes «terres de nos ancêtres» pour tenter d'usurper l'autorité coutumière des tribus autochtones, mais il est important de la leur rappeler afin de les conscientiser à ne pas créer des conflits inutiles dans cette zone meurtrie. En plus,il est essentiel de le signifier à nos autorités de Kinshasa pour éviter qu'elles prennent dans l'ignorance des décisions politiques qui puissent coûter chères à notre pays.

Par définition «ancêtre» veut dire:« Aïeul, celui de qui on descend par le sang et qui est plus éloigné que le grand-père ». Ce mot fait allusion aux générations anciennes et appel sociologiquement au respect et/ou vénération qu'on leur doit. L'ancêtre est différent du grand-père,il est plus éloigné dans la généalogie familiale et a un caractère purement historique.

Comment peut-on faire des terres qu'on a occupé pour la première fois dans les années 1940-1950 des terres ancêtrales ? C'est impossible! Si l'on tient compte de la tradition orale des Banyamulenge eux-mêmes sur base de laquelle les rares écrivains Banyamulenge ont écrit mais aussi des écrits de certains écrivains belges dont Gorges Weis (1959) qui a écrit «Pays d'Uvira» il est important de noter ces dates significatives :

- Les premiers Banyamulenge (Banyarwanda) sont arrivés à Bijombo et Kishembe en 1947 et 1946 pour fonder ces villages qui ont été reconnu par l'administration coloniale qu'en 1952.

- Les premiers Banyamulenge se sont établis à Minembwe entre 1946 et 1947

- Le premier Munyamulenge à arriver à Itara (Itombwe savane), selon la tradition de Banyamulenge, est Mr Muhire en 1938. Or cette date est contestée par d'autres sources qui évoquent les années 45-50 comme l'installation des bergers dans cette région d'Itombwe savane.

Considérons même la date des Banyamulenge pour ne pas polémiquer inutilement. Donc le premier Munyamulenge s'est établi à Itombwe savane seulement 22 ans avant l'indépendance du Congo et 75 ans après la création du Congo. Pour le cas de Minembwe,les Banyamulenge s'y sont établi 87 ans après la création du Congo et seulement 18 ans avant l'indépendance du Congo.

Mr Muhire, actuelchef du village portant le même nom, est le fils du premier habitant Munyamulenge de l'Itombwe savane. Certaines personnes de la génération des premiers habitants banyamulenges de Bijombo, Tulambo et Minembwe sont vivants et ont entre 80 et 90 ans si l'on tient compte des dates de la tradition Banyamulenge et, plus ou moins 70 et 60 ans pour le cas du groupement de Bijombo (Uvira) et Minembwe (Fizi)

Peut-on alors considérer qu' Itombwe savane est la terre ancêtrale des Banyamulenge, comme il le disent, que celle des Babembe qui ont occupés Itombwe plusieurs siècles avant? On dirait que 75 à 87 ans après l'existence du Congo il y avait encore sur le territoire congolais des «Terra Nullus» (terres sans maître) que les gens venus d'ailleurs(au Congo et au Rwanda-Urundi car jusque dans les années 1950 il y avait encore des mouvements migratoires isolés en provenance du Rwanda-Urundi. Jean Harnaux,1956, parle de la moitié des Tutsi de Rurambo, faisant l'objet d'une étude démographique en 1954, qui étaient nés au Rwanda. Voir aussi Georges Weis,1959) pouvaient venir occuper et les transformer en terres coutumières. C'est inconcevable! La paix que nous cherchons doit être fondée sur le respect de la vérité historique et les droits de souveraineté territoriale des communautés congolaises.

Voila pourquoi je rappel parfois à nos compatriotes Banyamulenge de ne pas oublier que leurs ancêtres dont il s'agit sont encore vivants et/ou sont à peine décédés. Que certains villages portent les toponymes de Kinyarwanda ça ne change en rien le fait que ce sont des villages fondés dans les années 1950 sur les terres inoccupées et trouvées sur des territoires ancestraux d'autruis. Que ces terres aient été inoccupées celà en plus ne veut pas dire qu'elles étaient des « terres sans maître » Je rappelle que jusqu' aujourd'hui 3/4 de la RDC est inoccupé.

Ma position est donc simple par rapport à la question Minembwe et terres associées : D'un côté, on ne peut pas disputer l'autorité coutumière et/ou administrative avec des communautés qui ont plusieurs siècles d'existence sur ces terres, de l'autre côté, ces communautés ne doivent pas prendre en otage le développement de la région au nom de l'autorité coutumière et, surtout, refuser aux Banyamulenge le droit de jouir de leurs droits fonciers sur les terres qu'ils ont mis en valeur.

Voilà pourquoi ,en plus de tenir compte du contexte particulier ,le processus décisionnel de la création de la commune de Minembwe devrait plutôt chercher à consilier ces deux facteurs : la nécessité de développement de la zone en rapprochant les administrés de l'administration et les droits de souveraineté coutumière que détiennent les Babembe sur Minembwe. Toute décision administrative ou politique qui ne tient pas compte ces deux éléments est de nature, non seulement à envenimer la situation sécuritaire dans la région mais aussi à cautioner la falsification de notre histoire. Et c'est inacceptable.

En plus, seules les nouvelles autorités sont responsables de l'indignation actuelle. Celà m'amène à m'interroger encore une fois de plus sur ceux qui assistent le Président de la république sur les questions sécuritaires et conflictuelles de l'Est de la RDC. Car leurs agissements ne font qu'accentuer les conflits qu'elles sont censés résoudre et font preuve de l'amateurisme si pas la volonté manifeste de torpiller les initiatives de la paix.

Lorsqu'on accuse le nouveau régime d'avoir vendu le pays, la réplique qui revient souvent est que: «C'est sous Joseph Kabila que cette commune a été créée», «Le président Félix n'y ait pour rien», dit-on! Bien sûr que c'est sous Kabila, mais pourquoi, devrait-on se demander, ça n'avait pas créé tant des bruits au sein de la population sous le règne de Joseph Kabila? Pourquoi c'est ce que fait le nouveau régime qui provoque la colère de la population?

Apparemment, par ignorence ou à dessein, Kinshasa a décidé de jeter de l'huile sur le feu et, il va certainement en récolter les résultats sur le plan politique et sécuritaire. Le Congo compte des centaines des nouvelles communes et villes créées ,mais on a choisi de mobiliser tout un gouvernement de la république, le haut commandement de l'armée,la présidence de la République,le parlement et gouvernement provincial du Sud-Kivu pour aller installer le chef d'une petite commune rurale, chose qu'on a jamais fait pour l'installation des maires des grandes villes et autres communes.

Quel est le message qu'on a voulu lancer à l'opinion? N'y avait-il pas possibilité,s'il le fallait nécessairement, d'investir le bourgoumestre de Minembwe sans trop des bruits ? Cette attitude vise tout simplement à frustrer la majeur partie de la population étant donné qu'on savait déjà que c'est une commune contestée. Sur le plan politique et sécuritaire,on vient inutilement de poser un acte de nature à radicaliser certains acteurs armés et non armés et porter atteinte à une potentielle base électorale alors qu'il était possible d'agir avec tact.

Je me fait un «calculateur» politique pour rappeler en parenthèse que Fizi constitue la principale base électorale de l'UDPS au Kivu depuis 2011. C'est la première zone où le Feu Tshisekedi avait obtenu plus des voix au Sud-Kivu. Avec des tels agissements il faut dire À DIEU au moindre soutien populaire dans cette partie du pays. Or dans un contexte congolais au delà de l'obligation de prendre les décisions courageuses en homme d'État le Président Félix Tchisekedi a intérêt à ne pas frustrer le peu de la population sur laquelle il pourrait compter prochainement. Et surtout que ce que lui fait perdre une telle décision sur le plan politique ne peut jamais être compensé par le soutien de ceux en faveur dequels cette décision a été prise.

Sur cette question il faut dire que Joseph Kabila savait comment se comporter. On peut se demander pourquoi, lui qui est réputé aussi proche des Banyamulenge, n'avait pas procédé à l'installation de cette commune. Et même s'il l'avait fait ça se serait passé sans clocher pour ne pas toucher à certaines sensibilités. Les gens se sont précipités dans une dite «mission de paix » sous les frais de l'État pour aller plutôt torpiller la paix avec leur attitude irresponsable.

Cette importante mission en marge de laquelle ce bourgoumestre a été installé est un coup foiré de la communication. On aurait pu éviter tout celà. Ce n'est pas pour rien que Matata Ponyo avait signé un décret pour sursoir le décret de la création de cette commune. Il y avait des préalables, notamment un travail de sensibilisation communautaire et des mesures appropriées à prendre sur le plan sécuritaire et politique. C'est Bruno Tshibala, un autre ignorant des enjeux du Kivu qu'il n' a connu qu'à peine nommé premier ministre comme la plupart des autorités de Kinshasa, qui est venu levé cette surseance.

Enfin,je conseillerais à nos autorités de ne pas s'hasarder sur les questions aussi sensibles du Kivu. Car elles risquent de semer les germes du conflit qui va coûter des millions de vie aux congolais. Mobutu s'était laissé induit en erreur à son époque pour prendre les décisions qu'il a regretté amèrement jusqu'à la fin de son règne. Un demi siècle après, le Congo continu à en payer le prix fort. Les autorités doivent savoir que les simples décisions politiques qu'elles prennent ont une influence considérable sur la cours de nos vies.

Je n'ai jamais été contre la création en soit de la commune qui, normalement, doit constituer un pôle de développement de ce milieu enclave; c'est une bonne chose pour les communautés locales. Mais je suis contre la procédure de création, le contexte dans lequel cette commune a été créée et la gestion de cette commune. Tout porte à croire qu'on a crée plus une «commune des Banyamulenge» qu'une entité administrative pour le besoin du développement du milieu. C'est l'image qu'on fait circuler à dessein,et c'est frustrant pour les communautés locales.

Je déplore aussi le triomphatelisme dont font preuve les Banyamulenge. Nous sommes dans une région où l'attitude trimphaliste créée souvent des frustrations depuis 1996. Des messages et audios qui circulent sur les réseaux sociaux sont de nature à attiser le feu. On dirait qu'ils viennent de gagner des terres propres au détriment des autres communautés alors que dans la conception même d'une commune, rurale soit-elle, il s'agit d'une entité administrative qui appartient à tout congolais,un centre cosmopolite dans le milieu rural.

Cette attitude triomphateliste et les revendications actuelles des Banyamulenge qui visent à usurper l'autorité coutumière des terres sur lesquelles ils sont les derniers arrivants prouvent à suffisance qu'ils ne cesseront jamais, à moins de les décourager par des mécanismes appropriés, à surenchérir sur les revendications communauristes et de nature à troubler davantage la paix au Kivu.

Hier c'était la malheureuse question de nationalité dont ils furent victimes et c'est fut heureusement réglé. Puis, il s'est agit du territoire de Minembwe créé des toutes pièces par la rébellion pro-rwandaise du RCD en empiétant sur trois territoires (Fizi, Uvira et Mwenga) et qui avait en plus fabriqué les chefs coutumiers. Heureusement que le territoire avait été supprimé par le gouvernement après avoir provoqué un bain de sang.

La population du Kivu n'est pas dupe pour ignorer que le créateur de ce territoire de Minembwe sous cette rébellion , à savoir, Azarias Ruberwa, est celui qui gère aujourd'hui le ministère de la décentralisation au moment où Minembwe est formalisée définitivement comme une commune avec autant de zèle. Ils ont passé du territoire de Minembwe à la commune de Minembwe, réveillant ainsi des mauvais souvenirs de la rébellion du RCD.

Après l'avoir obtenu ils revendiquent maintenant le rétablissement des «anciennes chefferies autonomes» Banyamulenge qui n'ont jamais existé au Congo. C'est fut la principale revendication à l'issue du forum intracommunautaire des Banyamulenge de Kinshasa en février 2020. Demain, vont-ils encore revendiquer quoi? Au delà de l'ignorence,les émotions et la manipulation politicienne qui se manifestent sur cette question de Minembwe il faut comprendre que les inquiétudes de la population sont légitimes vu les menaces extérieures et intérieures qui pèsent sur l'existence même du Congo.

Les Banyamulenge ont près de deux siècles au Kivu si l'on tient compte de 19 siècle comme date de leur installation à Mulenge, après le passage à Kakamba (Luvungi), dans la plaine de la Ruzizi. Faudrait-il encore combien des siècles pour achever ce processus de construction identitaire ? S'agit-il d'un processus en perpétuelle continuation lorsque plutôt il aurait fallu s'inscrire dans la logique de renforcement de l'identité nationale au lieu de construire une nouvelle indentité éthnique 135 ans après l'existence du Congo?

Par ces deux questions je voudrais tout simplement dire à nos compatriotes et frères de cesser de croire que c'est l'acquisition des nouvelles terres, de la nouvelle autorité coutumière et administrave qui fera d'eux des congolais accomplis. Ils le sont déjà par leur identité originelle (celle qu'ils détiennent avant et après la colonisation et qui n'implique aucune autorité coutumière, moins un entité administrative propre. ) qu'ils devraient plutôt assumer au lieu de s'enfoncer dans la confusion identitaire et contribuer à maintenir notre région dans les conflits inutiles.

Aux membres des autres communautés de ne pas aussi , par leur attitude et parole, conditionner l'identité congolaise par les droits de souveraineté coutumière ou chefferies coutumières autonomes. Parfois notre attitude de rejet vis-à-vis des autres les pousse à adopter une attitude réactionnaire. Un notable Munyamulenge m'avait dit un jour que leur revendication des chefferies est une réponse opposée à ceux qui remettent en cause leur identité congolaise parce qu'ils n'ont pas des chefferies.

Peut-on le leur reprocher lorsqu'on ne leur donne pas la possibilité de se sentir en sécurité dans leur identité ?Chacun de nous a donc une part de responsabilité dans la consolidation de la paix et de notre identité nationale congolaise. Changeons le regard vis-à-vis des autres pour une paix durable au Congo.

Source: Infoplusdrc drc

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Le dossier Minembwe date en réalité de 2013. Si depuis 2013 sa transformation en Commune n'était pas effective, c'est à cause de la délimitation donnée à cette Commune qui nécessitait obligatoirement une correction. 

C'est pour cela même que Justin Bitakwira, ancien ministre de développement rural a parlé de la haute trahison de la part des autorités congolaises, particulièrement le ministre de la défense et le Président de la République.

En clair, la Commune rurale de Minembwe présentée par Azarias Ruberwa s'étend jusqu'à Kamanyola. C'est-à-dire qu'elle a une frontière avec le Rwanda. Elle engloutie au passage tous les territoires sur la carte ci-jointe.

La Commune rurale de Minembwe prend toute la Réserve Naturelle d’Itombwe (qui s’étale sur Fizi, Mwenga, jusqu’à Bilalo mbili), une partie de Fizi (à la frontière avec la ville de Baraka), une partie de Mwenga (la grande partie de la chefferie de Mwenga, celle de Basile et de Wamuzimu), une partie d’Uvira (les hauts plateaux, Mulenge, Bijombo), une partie (des chefferies des Bavira et Bafuliro), une partie de Walungu (partie de Nyangezi qui est à la frontière avec Kamanyola), et va se coller directement au Rwanda.

La Commune de Minembwe a une superficie 3 fois plus grande que le Rwanda entier.

Source: Infoplusdrc


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Thursday, October 8, 2020

Pendant que les troupes de Paul Kagame massacraient des réfugiés hutus en RDC, Washington s’occupait de la “communication” des massacreurs.

Par Marc de Miramon | L´Humanité
Mardi 6 Octobre 2020 

Camp de réfugiés hutu à Goma, RDC, 1996 © Stringer/Reuters

Médecin et ancien président de MSF, Jean-Hervé Bradol est intervenu à Kigali en 1994. Il a publié l’ouvrage “Génocide et crimes de masse” aux éditions du CNRS.
 

ENTRETIEN.

Le contenu du rapport « Mapping » est-il conforme à l’expérience de Médecins sans frontières en République démocratique du Congo?

JEAN-HERVÉ BRADOL: La crédibilité de ce rapport vient de la qualité des gens qui ont travaillé sur sa rédaction. Globalement oui, ce qu’ils rapportent reflète notre expérience, notamment ce qui s’est passé au moment de la fermeture des camps de réfugiés rwandais en RDC par une offensive des rebelles congolais de l’époque, encadrés par l’Armée patriotique rwandaise (APR) de Paul Kagame. Nous avons suivi l’exode de ces réfugiés qui ont pour certains d’entre eux marché jusqu’au Congo-Brazzaville, soit 2 000 km, l’équivalent de la distance Paris-Varsovie. Cette marche a été émaillée de massacres, et cela nous a posé un problème car les équipes et véhicules (MSF ou Croix-Rouge) qui suivaient les réfugiés étaient repérés par l’armée rwandaise. Laquelle envoyait des tueurs pour liquider les réfugiés.

Comment qualifiez-vous les exactions commises en RDC?

JEAN-HERVÉ BRADOL: On parle de crimes de masse, à très grande échelle, mais nous laissons les autres qualifications aux juristes. Il faut savoir que le mot « génocide » a trois registres d’emploi. La définition juridique est très large, et de nombreuses persécutions peuvent être qualifiées de génocide. Ensuite, vous avez le registre historique du terme, qui est là beaucoup plus restreint, avec celui commis contre les Héréros et les Namas en Namibie au tout début du XXe siècle, les Arméniens en 1915, les juifs d’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale et les Tutsis en 1994 au Rwanda. Après, vous avez l’emploi politique du mot génocide. Actuellement, près d’une trentaine de groupes à travers le monde s’en disent victimes pour faire avancer leur combat politique.

La fermeture des camps de réfugiés en RDC était à l’époque justifiée par la présence de génocidaires hutus. À quoi ont assisté vos équipes?

JEAN-HERVÉ BRADOL: Nous avons constaté la présence de ces génocidaires dès la constitution de ces camps, qu’ils contrôlaient largement. La section française de MSF les a d’ailleurs quittés dès le mois de décembre 1994 à cause de cela. L’armée rwandaise et les troupes de Laurent-Désiré Kabila ne se sont pas contentées d’attaquer des forces génocidaires en exil, mais s’en sont prises à l’ensemble de la population des camps, lesquels abritaient essentiellement des femmes, des enfants, des vieillards. Démographiquement, ils représentaient à peu près 75 % de la population. Et ils ont été massacrés sans le moindre discernement. Nos équipes ont assisté à la réquisition de matériel qui appartenait à MSF pour remplir des fosses communes.

Ces actes ont-ils été exécutés par des ­soldats agissant sans ordre de leur hiérarchie?

JEAN-HERVÉ BRADOL: Non. Les soldats de l’APR sont très disciplinés et très commandés, et tout acte de désobéissance peut se payer très cher. Il s’agissait d’ordres appliqués de manière méthodique et en aucun cas des dérapages isolés.

Quels autres groupes armés ont commis des crimes de masse en RDC?

JEAN-HERVÉ BRADOL: Les premiers que nous avons dénoncés étaient les restes de l’ancien régime rwandais dont des miliciens et militaires qui avaient directement participé au génocide des Tutsis. Il y a aussi des milices locales dites « Maï-Maï », mais aussi les armées ougandaise et burundaise. Dans certains cas, l’armée congolaise a également commis des massacres directement ou par l’intermédiaire de groupes.

Comment expliquer l’indifférence de la communauté internationale face à l’ampleur de ces tueries?

JEAN-HERVÉ BRADOL: La « communauté internationale » n’existe pas vraiment. Ce sont plutôt les États qui avaient des intérêts dans cette région, qu’il s’agisse de puissances locales, régionales ou internationales et ne souhaitaient pas la création d’un mécanisme judiciaire. Il y a eu une enquête, un rapport, mais pas de tribunal. Les Européens ont laissé faire, et les États-Unis ont parfois activement couvert ces crimes. L’ambassadeur américain à Kigali au moment de l’attaque des camps de réfugiés déclarait publiquement que les réfugiés n’existaient pas, qu’ils étaient tous rentrés au Rwanda. D’une certaine manière, Washington s’occupait alors de la communication des massacreurs.

Source: L´Humanité

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Wednesday, October 7, 2020

Eviction de la participation de Judi Rever au Prix Bayeux-Calvados des correspondants de Guerre.

Max Milo
É D I T I O N S
56 boulevard Pereire
75017 Paris

[Tel]: 01 40 40 03 43
[Fax]: 01 40 40 07 98
[E-mail]: maxmilo@maxmilo.com
[site]: www.maxmilo.com

Communiqué de presse
05 Octobre 2020
Rwanda, l’éloge du sang
Judi Rever

 

Les éditions Max Milo viennent d’apprendre l’éviction de la participation de Judi Rever, auteur de « Rwanda l’éloge du sang », au Prix Bayeux-Calvados des correspondants de Guerre.

Nous sommes surpris qu’un tel événement qui rend hommage aux journalistes exerçant leur métier dans des conditions périlleuses pour permettre d’accéder à une information libre, censure le travail d’investigation de Judi Rever. Cette journaliste canadienne a en effet enquêté au péril de sa vie pendant vingt ans sur les atrocités commises au Rwanda.

Son travail repose sur des centaines d’entretiens – déserteurs de l’armée rwandaise au pouvoir, anciens soldats, survivants d’atrocités, enquêteurs de l’ONU – et sur des documents issus du Tribunal pénal international pour le Rwanda. Museler le travail de Judi Rever, c’est faire le jeu d’un dictateur. C’est aussi délaisser une journaliste qui a subi de nombreuses menaces de mort et risque toujours sa vie. C’est se coucher devant le totalitarisme.

Selon la responsable de la programmation, le festival aurait subi des pressions de plusieurs journalistes présents à Bayeux, qui auraient menacé de malmener Judi Rever si elle venait au Salon. Ne souhaitant pas que le Prix se transforme en champ de bataille, la programmatrice a préféré annuler la venue de Judi Rever.

Les éditions Max Milo ont argumenté qu’il n’y avait pas de raison que la conférence se transforme en pugilat. Judi est calme et très sûre de son enquête. Elle est prête à discuter sereinement de la tragédie qui dévaste depuis 1990 la région des grands lacs au Burundi,Congo et Rwanda… Nous avons même proposé de rencontrer ces lobbyistes pour discuter avec eux du travail de Judi Rever et du contenu de son livre Rwanda l’éloge du sang. La décision est sans appel. Le Prix Bayeux-Calvados des correspondants de Guerre ne souhaite plus inviter Judi Rever.

 

Jean-Charles Gérard
Editeur
Max Milo
Source: Max Milo Tweet

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Monday, October 5, 2020

On the ongoing cover-up for Paul Kagame’s death in Rwanda

Paul Kagame | Photo | Urugwiro
By Mamadou Kouyate.

It has been 7 months that the Rwandan President Paul Kagame disappeared from the public view. The last time Paul Kagame was seen in public was last February during the 17th National Dialogue, which was held from February 18-20, 2020 at the Kigali Convention Center, a day after the assassination of Mr. Kizito Mihigo, who was found dead on February 17, 2020 in a police cell.  

Members of Kagame’s political party, the Rwandan Patriotic Front (RPF) have evoked Covid-19 lockdown restrictions as a reason for such a prolonged disappearance. This argument has already been debunked by many critics citing other presidents in the African Great Lakes region who have continued to publicly address their people amid this pandemic while enforcing similar restrictive measures for Covid-19.

While some of Kagame’s critics have exercised extreme caution and have remained silent about this worrisome situation, others have openly denounced such a cover-up and have called upon the Rwandan government for explanations to no avail.  Instead, since March 2020, the Rwandan government has resorted to the use of fake videos so that it may mislead the public opinion into believing that President Kagame is doing well. There is compiling evidence to suggest that Kagame is either dead or irreversibly disabled due to a brain tumor.

The most recent evidence of Kagame’s death/disability came about last week. The US State Department had summoned Paul Kagame over Mr. Paul Rusesabagina’s abduction from Dubai, UAE. Paul Kagame who was supposed to report to New York on September 29, 2020 did not show up allegedly because the information about his summon had been leaked to the public. Apparently, he rescheduled it for the following day, on October 1, 2020. Surprisingly, Paul Kagame, once again failed to show up and the US State Department delegation was received by the Rwandan Ambassador to the US.

Currently, Kagame’s supporters in the diaspora are spreading rumors from undisclosed sources alleging that “an African head of state, who is believed to be Paul Kagame, is being treated at MD Anderson Cancer Treatment Center in Houston, TX”. Such rumors may be aimed at sanitizing the news about Paul Kagame’s ongoing prolonged disappearance so that the public opinion may end up believing that Kagame is still alive despite the fact that reliable sources unquestionably attest that he was pronounced brain dead/irreversibly disabled due to a brain tumor since April 2020.

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President Kagame being treated in MD Anderson Cancer Houston Texas

Le Président Rwandais Paul Kagame est mort

Rwanda: The Oath of the RPF-Inkotanyi

By Mamadou Kouyate

I, …

Solemnly swear before these members of the RPF-Inkotanyi, acknowledging that I clearly understand the RPF-Inkotanyi’s principles and goals set forth to promote the dignity for every Rwandan living inside Rwanda or abroad, being young or elderly, even future generations that are not yet born.

I swear and promise that I must team up with every member of the RPF-Inkotanyi, currently and in the future.

I acknowledge that I must be convinced that every member of the RPF-Inkotanyi must protect and be protected, advise and be advised in order to prevent the tragedy that devastated our country and all of its people.

I also accept to team up with everybody to fight against enemies of Rwanda wherever they may be.

I also swear before these members of the RPF-Inkotanyi that I will strictly follow all current and future rules set forth by the RPF-Inkotanyi.

I will avoid making mistakes, being unfaithful, procrastination, and other mistakes that led our country into the abyss.

Fellow members of the RPF-Inkotanyi gathered here, if I behave in an unworthy manner or do things that are contrary to RPF-Inkotanyi’s principles, goals and rules, I would have betrayed every Rwandan and I must therefore be crucified like any criminal.

Thank you.

Source: MDR 

Rwanda: Indahiro ya FPR-Inkotanyi

Inkuru ya Mamadou Kouyate.

Njyewe, …

Ndahiriye hagati y'aba banyamuryango nemeza ko numvise neza imigabo n'imigambi

FPR/INKOTANYI yiyemeje guteza imbere kugira ngo buri munyarwanda wese, ari umuto, ari umusaza ndetse ari n'uzavuka mu bihe bizaza azagire agaciro mu gihugu cye cyangwa se n'ahandi azaba ari hose.

Ndahiye nemeza kandi nsezeranye ko ngomba kwifatanya na buri muntu wese uri muri FPR/INKOTANYI muri iki gihe no mu bihe bizaza.

Nemeje ko ngomba kwiyumvisha ko buri muntu wese uri muri FPR/INKOTANYI agomba KURINDA, KURINDWA, KUGIRA NO KUGIRWA inama kugira ngo twirinde ibyago byose byagwiriye igihugu cyacu n'abagituye bose.

Nemeye kandi ko nzafatanya n'abandi kurwanya abanzi b'u Rwanda aho bazaba bari hose.

Ndahiriye kandi mu maso y'aba banyamuryango ko nzakurikiza amategeko yose ya FPR/INKOTANYI ariho ari n'azashingwa. Nzirinda gukora amafuti, guhemuka, kuzarira n'andi makosa yatumye igihugu cyacu kigwa mw'icuraburindi.

Banyamuryango muri hano, nindamuka mpemutse, nkoze ibinyuranye n'imigabo, imigambi n'amategeko bigenga FPR/INKOTANYI, nzaba mpemukiye buri munyarwanda, nzabambwe nk'umugome wese.

Murakoze.

Source: MDR