RDC: la grande imposture de Mr. Azarias Ruberwa se dévoile enfin
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Azarias Ruberwa
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Un
pas de vérité du mystérieux dossier de M. Azarias Ruberwa se dévoile avec la
révélation des faits se rapportant à son arrivée au Congo en tant que réfugié
rwandais sollicitant l’asile politique dans le pays hôte.
Selon
Wikepidia, Azarias Ruberwa est née le 20 août 1964 dans la ville de Rugezi dans
le territoire de Fizi, située dans la région des hautes terres de l'est de la
République Démocratique du Congo (RDC). Il appartient à la communauté
Banyamulenge qui fait partie de la tribu Tutsi.
Il
convien de rappeler que les Banyamulenge, littéralement «ceux qui viennent de
Mulenge» (une montagne de l'Itombwe, RDC), sont, dans le sens strict, un groupe
de rwandophones installés dans la plaine de Ruzizi en République Démocratique
du Congo au 19e siècle. Ils vivent essentiellement dans la province du Sud-Kivu
dans la zone proche de la frontière avec le Rwanda et le Burundi.
Le
terme est initialement créé pour distinguer ce groupe de rwandophones d’autres rwandophones
ayant immigrés au Congo durant l’époque coloniale ou après l’indépendance. Dans
le contexte géopolitique et social actuel, en particulier avec les conflits,
les groupes armés et les réfugiés, le terme Banyamulenge est souvant sujet à
polémique: Il est utilisé par les uns pour affirmer leur identités congolaises,
et par les autres pour accuser une tentative d’usurpation de territoire
congolais par une population d’origine étrangère.
En
effet, en plus des Banyamulenge qui ont comme origine ce groupe de tutsi rwandophones
installés au Congo avant la colonisation, d’autres rwandophones s’identifient
sous cette dénomination, dont: les immigrés du Rwanda et Burundi encouragés à
s’installer dans le Nord Kivu lors de la colonisation, notamment avec la
Mission d’immigration des Banyarwanda; un groupe venu de Tanzanie; ainsi que
les immigrés du Rwanda après la colonisation.
Un
pas de vérité du mystérieux dossier de Mr. Azarias Ruberwa se dévoile avec la
révélation des faits se rapportant à son arrivée au Congo en tant que réfugié
rwandais sollicitant l’asile politique dans le pays hôte.
De
sa prétention à la nationalité congolaise jusqu’à comploter la déstabilisation
des institutions du pays d’accueil et d’y briguer tout de même les hautes
fonctions politiques, l’imposture portée à son comble a de quoi faire
frissonner d’horreur pour mériter d’être dénoncé vigoureusement.
Un
correspondant particulier communique sur Internet une interview d’un curieux
jeune sujet rwandais sollicitant l’asile politique au Congo auprès du Haut
Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR) à Lubumbashi. Le sujet
rwandais concerné n’est autre que M. Azarias Ruberwa, l’homme qui nargue
actuellement toute la Nation congolaise, après qu’il ait bénéficié à l’époque
des faits, sans doute aux années de la fin de la décennie 70, et de
l’hospitalité de la RDC et de tous les avantages du statut de réfugié en se
faisant admettre même à la Faculté de droit de l’Université de Lubumbashi où il
débuta, après ses études, sa carrière d’avocat en commençant par prester dans
le cabinet d’un certain Me Diambu, rapportent d’autres sources.
L’opinion
peut réaliser aujourd’hui l’immensité de l’imposture gobée par les Congolais
ayant été contraints par la communauté internationale d’accepter au dialogue
intercongolais l’ancien directeur de cabinet de l’ancien ministre AFDL des
Affaires étrangères Bizima Karaha, un autre soi-disant « Munyamulenge »
embarqué dans l’aventure des agresseurs et déstabilisateurs du Congo subitement
mués en rebelles pro-rwandais sous la couverture d’un mouvement
militaro-politique, le RCD.
Voici
en fait le texte de l’interview de demande d’asile politique du dossier de M.
Azarias Ruberwa au HCR. Il dévoile l’irréfutable origine de l’intéressé qui se
prévaut aujourd’hui des imprescriptibles droits congolais tout en continuant à
rouler pour le Rwanda. Le correspondant occasionnel rapporte dans sa
communication textuellement ceci:
“Incroyable
mais vrai, dit-on! Le Bureau du HCR à Lubumbashi – tout le monde peut y aller
pour vérifier la véracité de cette information – avait reçu M. Azarias Ruberwa
comme demandeur d’asile politique.
Q:
Par quel moyen es-tu venu au Zaïre (Congo aujourd’hui)? avait demandé
l’officier de protection du HCR à M. Ruberwa.
R:
Je suis venu des fois à pieds, des fois par camion, et enfin par train.
Q:
Quelle est la raison de ta demande d’asile politique?
R:
Habyarimana tue les Tutsi dont je fais partie. Toute ma famille fut tuée. Voilà
pourquoi je demande l’asile politique.
Q:
Que pouvons-nous faire pour toi, M. Ruberwa?
R:
Je veux ma protection et ma sécurité et j’aimerai aussi continuer avec mes
études.
Q:
Es-tu marié?
R:
Non, pas pour l’instant.
Q:
Connais-tu quelqu’un à Lubumbashi?
R:
Non, je n’ai personne.
Q:
Où sont tes bagages?
R:
Je n’ai pas de bagages.
Le
correspondant signale ensuite que pour toute conclusion de la formalité,
l’officier de protection du HCR à Lubumbashi répondant au nom de Marcelin Epie,
un sujet de Côte d’Ivoire, a accordé un statut provisoire à M. Azarias Ruberwa
qui reçut dès lors l’assistance comme étranger et s’inscrivit à l’Université de
Lubumbashi à la Faculté de Droit. Le même correspondant indique qu’il défie
tout contradicteur de son information:
«Je
mets ma tête sur la table si cette information s’avérait fausse. Tout Congolais
de bonne volonté peut nous rendre service en se renseignant aux bureaux des
Nations Unies pour les Réfugiés pour chercher où serait aujourd’hui le sujet
ivoirien ancien officier de protection du HCR Marcelin Epie. Voici aujourd’hui Azarias
Ruberwa qui fait danser tout un pays dont il n’est même pas originaire».
Source: MMCNews.com
DRC: MINEMBWE N'EST PAS UNE TERRE DES ANCÊTRES DES BANYAMULENGE!
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Minembwe, RDC
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Par Marcelin CIKWANINE
Patriote-DDH
consciencecbm@gmail.com
06 Octobre 2020
Je suis obligé de glisser quelques mots après
que plusieurs compatriotes aient insisté à ce que je donne mon point de vue à
ce sujet. Vu notre engagement pour la paix dans l'Est il est important,
actualité oblige, d'intervenir pour donner notre position à ce moment de
l'agitation et indignation nationale suite à l'investiture de bourgoumestre de
la commune rurale de Minembwe.
Ces derniers temps je suis en mode observation
sur les réseaux sociaux mais aussi le fait que la question des terres et
pouvoir coutumier à Uvira, à Fizi et à Mwenga fasse partie d'un ouvrage en
chantier je préfère depuis un moment réserver à mes lecteurs la primaire de lire
le contenu de mes travaux scientifiques.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je
n'ai pas répondu aux documents qui m'avaient été adressé à ce sujet par, entre
autres, deux personnes dont un compatriote Munyamulenge, Maître Oscar
Niyongabo, et Docteur Gaston RWASAMANZI, un Tutsi qui se dit du Nord-Kivu mais
qui ,en réalité,est un agent des services secrets rwandais. Par rapport à la
commune de Minembwe je voudrais souligner deux choses importantes:
1. Il n'y a pas du mal à créer une entité
administrative dans un coin quelconque de la RDC pour rapprocher la population
de l'administration publique. Minembwe est congolais ,et ne sera jamais
rwandais, qu'il soit proche ou loin du territoire rwandais. Minembwe n'est pas
la première entité administrative du Kivu peuplée en majorité par les
Banyarwanda et administrée par un Munyarwanda, Tutsi ou Hutu.
Ce n'est pas pour autant que ces entités sont
devenues rwandaises ou sont susceptibles d'être balkanisé bien qu'elles se
trouvent à la frontière avec le Rwanda. Si non, tout Rutchuru serait
aujourd'hui rwandais. Ceux qui habitent Minembwe sont des congolais, qu'ils
soient Banyarwanda dits «Banyamulenge» ou Babembe, ou Bashi,ou Bavira... Il
faut donc éviter la désinformation à ce sujet !
2. Certes, les Banyamulenge sont majoritaires
à Minembwe comme ailleurs dans plusieurs villages d'Uvira et Itombwe, mais celà
ne fait pas de ces villages leurs terres ancestrales/coutumières. Minembwe
n'est pas et ne sera jamais la terre des ancêtres des Banyamulenge pour la simple
raison que leurs ancêtres n'ont jamais habités cette terre.
Cette vérité fait souvent mal à nos
compatriotes Banyamulenge qui aiment brandir abusivement les termes «terres de
nos ancêtres» pour tenter d'usurper l'autorité coutumière des tribus autochtones,
mais il est important de la leur rappeler afin de les conscientiser à ne pas
créer des conflits inutiles dans cette zone meurtrie. En plus,il est essentiel
de le signifier à nos autorités de Kinshasa pour éviter qu'elles prennent dans
l'ignorance des décisions politiques qui puissent coûter chères à notre pays.
Par définition «ancêtre» veut dire:« Aïeul, celui de qui on descend par le sang
et qui est plus éloigné que le grand-père ». Ce mot fait allusion aux générations anciennes
et appel sociologiquement au respect et/ou vénération qu'on leur doit.
L'ancêtre est différent du grand-père,il est plus éloigné dans la généalogie
familiale et a un caractère purement historique.
Comment peut-on faire des terres qu'on a
occupé pour la première fois dans les années 1940-1950 des terres ancêtrales ?
C'est impossible! Si l'on tient compte de la tradition orale des Banyamulenge
eux-mêmes sur base de laquelle les rares écrivains Banyamulenge ont écrit mais
aussi des écrits de certains écrivains belges dont Gorges Weis (1959) qui a
écrit «Pays d'Uvira» il est important de noter ces dates significatives :
- Les premiers Banyamulenge (Banyarwanda) sont
arrivés à Bijombo et Kishembe en 1947 et 1946 pour fonder ces villages qui ont
été reconnu par l'administration coloniale qu'en 1952.
- Les premiers Banyamulenge se sont établis à
Minembwe entre 1946 et 1947
- Le premier Munyamulenge à arriver à Itara
(Itombwe savane), selon la tradition de Banyamulenge, est Mr Muhire en 1938. Or
cette date est contestée par d'autres sources qui évoquent les années 45-50
comme l'installation des bergers dans cette région d'Itombwe savane.
Considérons même la date des Banyamulenge pour
ne pas polémiquer inutilement. Donc le premier Munyamulenge s'est établi à
Itombwe savane seulement 22 ans avant l'indépendance du Congo et 75 ans après
la création du Congo. Pour le cas de Minembwe,les Banyamulenge s'y sont établi
87 ans après la création du Congo et seulement 18 ans avant l'indépendance du
Congo.
Mr Muhire, actuelchef du village portant le
même nom, est le fils du premier habitant Munyamulenge de l'Itombwe savane.
Certaines personnes de la génération des premiers habitants banyamulenges de
Bijombo, Tulambo et Minembwe sont vivants et ont entre 80 et 90 ans si l'on
tient compte des dates de la tradition Banyamulenge et, plus ou moins 70 et 60
ans pour le cas du groupement de Bijombo (Uvira) et Minembwe (Fizi)
Peut-on alors considérer qu' Itombwe savane
est la terre ancêtrale des Banyamulenge, comme il le disent, que celle des
Babembe qui ont occupés Itombwe plusieurs siècles avant? On dirait que 75 à 87
ans après l'existence du Congo il y avait encore sur le territoire congolais
des «Terra Nullus» (terres sans maître) que les gens venus d'ailleurs(au Congo
et au Rwanda-Urundi car jusque dans les années 1950 il y avait encore des
mouvements migratoires isolés en provenance du Rwanda-Urundi. Jean
Harnaux,1956, parle de la moitié des Tutsi de Rurambo, faisant l'objet d'une
étude démographique en 1954, qui étaient nés au Rwanda. Voir aussi Georges
Weis,1959) pouvaient venir occuper et les transformer en terres coutumières.
C'est inconcevable! La paix que nous cherchons doit être fondée sur le respect
de la vérité historique et les droits de souveraineté territoriale des
communautés congolaises.
Voila pourquoi je rappel parfois à nos
compatriotes Banyamulenge de ne pas oublier que leurs ancêtres dont il s'agit
sont encore vivants et/ou sont à peine décédés. Que certains villages portent
les toponymes de Kinyarwanda ça ne change en rien le fait que ce sont des
villages fondés dans les années 1950 sur les terres inoccupées et trouvées sur
des territoires ancestraux d'autruis. Que ces terres aient été inoccupées celà
en plus ne veut pas dire qu'elles étaient des « terres sans maître » Je rappelle
que jusqu' aujourd'hui 3/4 de la RDC est inoccupé.
Ma position est donc simple par rapport à la
question Minembwe et terres associées : D'un côté, on ne peut pas disputer
l'autorité coutumière et/ou administrative avec des communautés qui ont
plusieurs siècles d'existence sur ces terres, de l'autre côté, ces communautés
ne doivent pas prendre en otage le développement de la région au nom de
l'autorité coutumière et, surtout, refuser aux Banyamulenge le droit de jouir
de leurs droits fonciers sur les terres qu'ils ont mis en valeur.
Voilà pourquoi ,en plus de tenir compte du
contexte particulier ,le processus décisionnel de la création de la commune de
Minembwe devrait plutôt chercher à consilier ces deux facteurs : la nécessité
de développement de la zone en rapprochant les administrés de l'administration
et les droits de souveraineté coutumière que détiennent les Babembe sur
Minembwe. Toute décision administrative ou politique qui ne tient pas compte
ces deux éléments est de nature, non seulement à envenimer la situation
sécuritaire dans la région mais aussi à cautioner la falsification de notre
histoire. Et c'est inacceptable.
En plus, seules les nouvelles autorités sont
responsables de l'indignation actuelle. Celà m'amène à m'interroger encore une
fois de plus sur ceux qui assistent le Président de la république sur les
questions sécuritaires et conflictuelles de l'Est de la RDC. Car leurs
agissements ne font qu'accentuer les conflits qu'elles sont censés résoudre et
font preuve de l'amateurisme si pas la volonté manifeste de torpiller les
initiatives de la paix.
Lorsqu'on accuse le nouveau régime d'avoir
vendu le pays, la réplique qui revient souvent est que: «C'est sous Joseph
Kabila que cette commune a été créée», «Le président Félix n'y ait pour rien», dit-on!
Bien sûr que c'est sous Kabila, mais pourquoi, devrait-on se demander, ça
n'avait pas créé tant des bruits au sein de la population sous le règne de
Joseph Kabila? Pourquoi c'est ce que fait le nouveau régime qui provoque la
colère de la population?
Apparemment, par ignorence ou à dessein,
Kinshasa a décidé de jeter de l'huile sur le feu et, il va certainement en
récolter les résultats sur le plan politique et sécuritaire. Le Congo compte
des centaines des nouvelles communes et villes créées ,mais on a choisi de
mobiliser tout un gouvernement de la république, le haut commandement de
l'armée,la présidence de la République,le parlement et gouvernement provincial
du Sud-Kivu pour aller installer le chef d'une petite commune rurale, chose
qu'on a jamais fait pour l'installation des maires des grandes villes et autres
communes.
Quel est le message qu'on a voulu lancer à
l'opinion? N'y avait-il pas possibilité,s'il le fallait nécessairement,
d'investir le bourgoumestre de Minembwe sans trop des bruits ? Cette attitude
vise tout simplement à frustrer la majeur partie de la population étant donné
qu'on savait déjà que c'est une commune contestée. Sur le plan politique et
sécuritaire,on vient inutilement de poser un acte de nature à radicaliser certains
acteurs armés et non armés et porter atteinte à une potentielle base électorale
alors qu'il était possible d'agir avec tact.
Je me fait un «calculateur» politique pour
rappeler en parenthèse que Fizi constitue la principale base électorale de
l'UDPS au Kivu depuis 2011. C'est la première zone où le Feu Tshisekedi avait
obtenu plus des voix au Sud-Kivu. Avec des tels agissements il faut dire À DIEU
au moindre soutien populaire dans cette partie du pays. Or dans un contexte
congolais au delà de l'obligation de prendre les décisions courageuses en homme
d'État le Président Félix Tchisekedi a intérêt à ne pas frustrer le peu de la
population sur laquelle il pourrait compter prochainement. Et surtout que ce
que lui fait perdre une telle décision sur le plan politique ne peut jamais
être compensé par le soutien de ceux en faveur dequels cette décision a été
prise.
Sur cette question il faut dire que Joseph
Kabila savait comment se comporter. On peut se demander pourquoi, lui qui est
réputé aussi proche des Banyamulenge, n'avait pas procédé à l'installation de
cette commune. Et même s'il l'avait fait ça se serait passé sans clocher pour
ne pas toucher à certaines sensibilités. Les gens se sont précipités dans une
dite «mission de paix » sous les frais de l'État pour aller plutôt torpiller la
paix avec leur attitude irresponsable.
Cette importante mission en marge de laquelle
ce bourgoumestre a été installé est un coup foiré de la communication. On
aurait pu éviter tout celà. Ce n'est pas pour rien que Matata Ponyo avait signé
un décret pour sursoir le décret de la création de cette commune. Il y avait
des préalables, notamment un travail de sensibilisation communautaire et des
mesures appropriées à prendre sur le plan sécuritaire et politique. C'est Bruno
Tshibala, un autre ignorant des enjeux du Kivu qu'il n' a connu qu'à peine
nommé premier ministre comme la plupart des autorités de Kinshasa, qui est venu
levé cette surseance.
Enfin,je conseillerais à nos autorités de ne
pas s'hasarder sur les questions aussi sensibles du Kivu. Car elles risquent de
semer les germes du conflit qui va coûter des millions de vie aux congolais.
Mobutu s'était laissé induit en erreur à son époque pour prendre les décisions
qu'il a regretté amèrement jusqu'à la fin de son règne. Un demi siècle après,
le Congo continu à en payer le prix fort. Les autorités doivent savoir que les
simples décisions politiques qu'elles prennent ont une influence considérable
sur la cours de nos vies.
Je n'ai jamais été contre la création en soit
de la commune qui, normalement, doit constituer un pôle de développement de ce
milieu enclave; c'est une bonne chose pour les communautés locales. Mais je
suis contre la procédure de création, le contexte dans lequel cette commune a
été créée et la gestion de cette commune. Tout porte à croire qu'on a crée plus
une «commune des Banyamulenge» qu'une entité administrative pour le besoin du
développement du milieu. C'est l'image qu'on fait circuler à dessein,et c'est
frustrant pour les communautés locales.
Je déplore aussi le triomphatelisme dont font
preuve les Banyamulenge. Nous sommes dans une région où l'attitude trimphaliste
créée souvent des frustrations depuis 1996. Des messages et audios qui
circulent sur les réseaux sociaux sont de nature à attiser le feu. On dirait
qu'ils viennent de gagner des terres propres au détriment des autres
communautés alors que dans la conception même d'une commune, rurale soit-elle,
il s'agit d'une entité administrative qui appartient à tout congolais,un centre
cosmopolite dans le milieu rural.
Cette attitude triomphateliste et les
revendications actuelles des Banyamulenge qui visent à usurper l'autorité
coutumière des terres sur lesquelles ils sont les derniers arrivants prouvent à
suffisance qu'ils ne cesseront jamais, à moins de les décourager par des
mécanismes appropriés, à surenchérir sur les revendications communauristes et
de nature à troubler davantage la paix au Kivu.
Hier c'était la malheureuse question de
nationalité dont ils furent victimes et c'est fut heureusement réglé. Puis, il
s'est agit du territoire de Minembwe créé des toutes pièces par la rébellion
pro-rwandaise du RCD en empiétant sur trois territoires (Fizi, Uvira et Mwenga)
et qui avait en plus fabriqué les chefs coutumiers. Heureusement que le territoire
avait été supprimé par le gouvernement après avoir provoqué un bain de sang.
La population du Kivu n'est pas dupe pour
ignorer que le créateur de ce territoire de Minembwe sous cette rébellion , à
savoir, Azarias Ruberwa, est celui qui gère aujourd'hui le ministère de la
décentralisation au moment où Minembwe est formalisée définitivement comme une
commune avec autant de zèle. Ils ont passé du territoire de Minembwe à la
commune de Minembwe, réveillant ainsi des mauvais souvenirs de la rébellion du
RCD.
Après l'avoir obtenu ils revendiquent
maintenant le rétablissement des «anciennes chefferies autonomes» Banyamulenge
qui n'ont jamais existé au Congo. C'est fut la principale revendication à
l'issue du forum intracommunautaire des Banyamulenge de Kinshasa en février
2020. Demain, vont-ils encore revendiquer quoi? Au delà de l'ignorence,les
émotions et la manipulation politicienne qui se manifestent sur cette question
de Minembwe il faut comprendre que les inquiétudes de la population sont
légitimes vu les menaces extérieures et intérieures qui pèsent sur l'existence
même du Congo.
Les Banyamulenge ont près de deux siècles au
Kivu si l'on tient compte de 19 siècle comme date de leur installation à
Mulenge, après le passage à Kakamba (Luvungi), dans la plaine de la Ruzizi.
Faudrait-il encore combien des siècles pour achever ce processus de
construction identitaire ? S'agit-il d'un processus en perpétuelle continuation
lorsque plutôt il aurait fallu s'inscrire dans la logique de renforcement de
l'identité nationale au lieu de construire une nouvelle indentité éthnique 135
ans après l'existence du Congo?
Par ces deux questions je voudrais tout
simplement dire à nos compatriotes et frères de cesser de croire que c'est
l'acquisition des nouvelles terres, de la nouvelle autorité coutumière et
administrave qui fera d'eux des congolais accomplis. Ils le sont déjà par leur
identité originelle (celle qu'ils détiennent avant et après la colonisation et
qui n'implique aucune autorité coutumière, moins un entité administrative
propre. ) qu'ils devraient plutôt assumer au lieu de s'enfoncer dans la
confusion identitaire et contribuer à maintenir notre région dans les conflits
inutiles.
Aux membres des autres communautés de ne pas
aussi , par leur attitude et parole, conditionner l'identité congolaise par les
droits de souveraineté coutumière ou chefferies coutumières autonomes. Parfois
notre attitude de rejet vis-à-vis des autres les pousse à adopter une attitude
réactionnaire. Un notable Munyamulenge m'avait dit un jour que leur
revendication des chefferies est une réponse opposée à ceux qui remettent en
cause leur identité congolaise parce qu'ils n'ont pas des chefferies.
Peut-on le leur reprocher lorsqu'on ne leur
donne pas la possibilité de se sentir en sécurité dans leur identité ?Chacun de
nous a donc une part de responsabilité dans la consolidation de la paix et de
notre identité nationale congolaise. Changeons le regard vis-à-vis des autres
pour une paix durable au Congo.
Source: Infoplusdrc drc
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RDC: Minembwe n’est pas seulement Minembwe
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La Nouvelle Commune de Minembwe, RDC |
Le dossier Minembwe date en réalité de 2013. Si depuis 2013 sa
transformation en Commune n'était pas effective, c'est à cause de la
délimitation donnée à cette Commune qui nécessitait obligatoirement une
correction.
C'est pour cela même que Justin Bitakwira, ancien ministre de développement
rural a parlé de la haute trahison de la part des autorités congolaises,
particulièrement le ministre de la défense et le Président de la République.
En
clair, la Commune rurale de Minembwe présentée par Azarias Ruberwa s'étend
jusqu'à Kamanyola. C'est-à-dire qu'elle a une frontière avec le Rwanda. Elle
engloutie au passage tous les territoires sur la carte ci-jointe.
La Commune rurale de Minembwe prend toute la Réserve Naturelle
d’Itombwe (qui s’étale sur Fizi, Mwenga, jusqu’à Bilalo mbili), une partie de
Fizi (à la frontière avec la ville de Baraka), une partie de Mwenga (la grande
partie de la chefferie de Mwenga, celle de Basile et de Wamuzimu), une partie
d’Uvira (les hauts plateaux, Mulenge, Bijombo), une partie (des chefferies des
Bavira et Bafuliro), une partie de Walungu (partie de Nyangezi qui est à la
frontière avec Kamanyola), et va se coller directement au Rwanda.
La Commune de Minembwe a une superficie 3 fois plus grande que
le Rwanda entier.
Source: Infoplusdrc
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Pendant que les troupes de Paul Kagame massacraient des réfugiés hutus en RDC, Washington s’occupait de la “communication” des massacreurs.
Par Marc de Miramon | L´Humanité
Mardi 6 Octobre 2020
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Camp de réfugiés hutu à Goma, RDC, 1996 © Stringer/Reuters |
Médecin et ancien président de MSF, Jean-Hervé Bradol est intervenu à
Kigali en 1994. Il a publié l’ouvrage “Génocide et crimes de masse” aux
éditions du CNRS.
ENTRETIEN.
Le contenu du rapport « Mapping » est-il
conforme à l’expérience de Médecins sans frontières en République démocratique
du Congo?
JEAN-HERVÉ BRADOL: La crédibilité de ce rapport vient de la
qualité des gens qui ont travaillé sur sa rédaction. Globalement oui, ce qu’ils
rapportent reflète notre expérience, notamment ce qui s’est passé au moment de
la fermeture des camps de réfugiés rwandais en RDC par une offensive des
rebelles congolais de l’époque, encadrés par l’Armée patriotique rwandaise
(APR) de Paul Kagame. Nous avons suivi l’exode de ces réfugiés qui ont pour
certains d’entre eux marché jusqu’au Congo-Brazzaville, soit 2 000 km,
l’équivalent de la distance Paris-Varsovie. Cette marche a été émaillée de
massacres, et cela nous a posé un problème car les équipes et véhicules (MSF ou
Croix-Rouge) qui suivaient les réfugiés étaient repérés par l’armée rwandaise.
Laquelle envoyait des tueurs pour liquider les réfugiés.
Comment qualifiez-vous les exactions commises
en RDC?
JEAN-HERVÉ BRADOL: On parle de crimes de masse, à très
grande échelle, mais nous laissons les autres qualifications aux juristes. Il
faut savoir que le mot « génocide » a trois registres d’emploi. La définition
juridique est très large, et de nombreuses persécutions peuvent être qualifiées
de génocide. Ensuite, vous avez le registre historique du terme, qui est là
beaucoup plus restreint, avec celui commis contre les Héréros et les Namas en
Namibie au tout début du XXe siècle, les Arméniens en 1915, les juifs d’Europe
pendant la Seconde Guerre mondiale et les Tutsis en 1994 au Rwanda. Après, vous
avez l’emploi politique du mot génocide. Actuellement, près d’une trentaine de
groupes à travers le monde s’en disent victimes pour faire avancer leur combat
politique.
La fermeture des camps de réfugiés en RDC était
à l’époque justifiée par la présence de génocidaires hutus. À quoi ont assisté
vos équipes?
JEAN-HERVÉ BRADOL: Nous avons constaté la présence de ces
génocidaires dès la constitution de ces camps, qu’ils contrôlaient largement.
La section française de MSF les a d’ailleurs quittés dès le mois de décembre 1994
à cause de cela. L’armée rwandaise et les troupes de Laurent-Désiré Kabila ne
se sont pas contentées d’attaquer des forces génocidaires en exil, mais s’en
sont prises à l’ensemble de la population des camps, lesquels abritaient
essentiellement des femmes, des enfants, des vieillards. Démographiquement, ils
représentaient à peu près 75 % de la population. Et ils ont été massacrés sans
le moindre discernement. Nos équipes ont assisté à la réquisition de matériel
qui appartenait à MSF pour remplir des fosses communes.
Ces actes ont-ils été exécutés par des soldats
agissant sans ordre de leur hiérarchie?
JEAN-HERVÉ BRADOL: Non. Les soldats de l’APR sont très
disciplinés et très commandés, et tout acte de désobéissance peut se payer très
cher. Il s’agissait d’ordres appliqués de manière méthodique et en aucun cas
des dérapages isolés.
Quels autres groupes armés ont commis des
crimes de masse en RDC?
JEAN-HERVÉ BRADOL: Les premiers que nous avons dénoncés
étaient les restes de l’ancien régime rwandais dont des miliciens et militaires
qui avaient directement participé au génocide des Tutsis. Il y a aussi des
milices locales dites « Maï-Maï », mais aussi les armées ougandaise et
burundaise. Dans certains cas, l’armée congolaise a également commis des
massacres directement ou par l’intermédiaire de groupes.
Comment expliquer l’indifférence de la
communauté internationale face à l’ampleur de ces tueries?
JEAN-HERVÉ BRADOL: La « communauté internationale »
n’existe pas vraiment. Ce sont plutôt les États qui avaient des intérêts dans
cette région, qu’il s’agisse de puissances locales, régionales ou
internationales et ne souhaitaient pas la création d’un mécanisme judiciaire.
Il y a eu une enquête, un rapport, mais pas de tribunal. Les Européens ont
laissé faire, et les États-Unis ont parfois activement couvert ces crimes.
L’ambassadeur américain à Kigali au moment de l’attaque des camps de réfugiés
déclarait publiquement que les réfugiés n’existaient pas, qu’ils étaient tous
rentrés au Rwanda. D’une certaine manière, Washington s’occupait alors de la
communication des massacreurs.
Source: L´Humanité
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In Praise of Blood: The Crimes of the Rwandan Patriotic Front
De waarheid over Rwanda Het regime van Paul Kagame
Eviction de la participation de Judi Rever au Prix Bayeux-Calvados des correspondants de Guerre.
Max Milo
É D I T I O N S
56 boulevard Pereire
75017 Paris
[Tel]: 01 40 40 03 43
[Fax]: 01 40 40 07 98
[E-mail]: maxmilo@maxmilo.com
[site]: www.maxmilo.com
Communiqué de presse
05 Octobre 2020
Rwanda, l’éloge du sang
Judi Rever
Les éditions Max Milo viennent
d’apprendre l’éviction de la participation de Judi Rever, auteur de « Rwanda l’éloge
du sang », au Prix Bayeux-Calvados des correspondants de Guerre.
Nous sommes surpris qu’un tel
événement qui rend hommage aux journalistes exerçant leur métier dans des
conditions périlleuses pour permettre d’accéder à une information libre, censure
le travail d’investigation de Judi Rever. Cette journaliste canadienne a en
effet enquêté au péril de sa vie pendant vingt ans sur les atrocités commises
au Rwanda.
Son travail repose sur des
centaines d’entretiens – déserteurs de l’armée rwandaise au pouvoir, anciens
soldats, survivants d’atrocités, enquêteurs de l’ONU – et sur des documents
issus du Tribunal pénal international pour le Rwanda. Museler le travail de Judi
Rever, c’est faire le jeu d’un dictateur. C’est aussi délaisser une journaliste
qui a subi de nombreuses menaces de mort et risque toujours sa vie. C’est se
coucher devant le totalitarisme.
Selon la responsable de la
programmation, le festival aurait subi des pressions de plusieurs journalistes
présents à Bayeux, qui auraient menacé de malmener Judi Rever si elle venait au
Salon. Ne souhaitant pas que le Prix se transforme en champ de bataille, la
programmatrice a préféré annuler la venue de Judi Rever.
Les éditions Max Milo ont
argumenté qu’il n’y avait pas de raison que la conférence se transforme en
pugilat. Judi est calme et très sûre de son enquête. Elle est prête à discuter
sereinement de la tragédie qui dévaste depuis 1990 la région des grands lacs au
Burundi,Congo et Rwanda… Nous avons même proposé de rencontrer ces lobbyistes
pour discuter avec eux du travail de Judi Rever et du contenu de son livre
Rwanda l’éloge du sang. La décision est sans appel. Le Prix Bayeux-Calvados des
correspondants de Guerre ne souhaite plus inviter Judi Rever.
Jean-Charles Gérard
Editeur
Max Milo
Source: Max Milo Tweet
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rwandais
On the ongoing cover-up for Paul Kagame’s death in Rwanda
|
Paul Kagame | Photo | Urugwiro |
By Mamadou Kouyate.
It has been 7 months that the Rwandan
President Paul Kagame disappeared from the public view. The last time Paul Kagame
was seen in public was last February during the 17th National Dialogue, which
was held from February 18-20, 2020 at the Kigali Convention Center, a day after
the assassination of Mr. Kizito Mihigo, who was found dead on February 17, 2020 in
a police cell.
Members of Kagame’s
political party, the Rwandan Patriotic Front (RPF) have evoked Covid-19
lockdown restrictions as a reason for such a prolonged disappearance. This
argument has already been debunked by many critics citing other presidents in
the African Great Lakes region who have continued to publicly address their
people amid this pandemic while enforcing similar restrictive measures for Covid-19.
While some of
Kagame’s critics have exercised extreme caution and have remained silent about
this worrisome situation, others have openly denounced such a cover-up and have
called upon the Rwandan government for explanations to no avail. Instead, since March 2020, the Rwandan
government has resorted to the use of fake videos so that it may mislead the
public opinion into believing that President Kagame is doing well. There is
compiling evidence to suggest that Kagame is either dead or irreversibly disabled
due to a brain tumor.
The most
recent evidence of Kagame’s death/disability came about last week. The US State
Department had summoned Paul Kagame over Mr. Paul Rusesabagina’s abduction from
Dubai, UAE. Paul Kagame who was supposed to report to New York on September 29,
2020 did not show up allegedly because the information about his summon had been leaked
to the public. Apparently, he rescheduled it for the following day, on October
1, 2020. Surprisingly, Paul Kagame, once again failed to show up and the US
State Department delegation was received by the Rwandan Ambassador to the US.
Currently,
Kagame’s supporters in the diaspora are spreading rumors from undisclosed
sources alleging that “an African head of state, who is believed to be Paul Kagame,
is being treated at MD Anderson Cancer Treatment Center in Houston, TX”. Such
rumors may be aimed at sanitizing the news about Paul Kagame’s ongoing prolonged disappearance
so that the public opinion may end up believing that Kagame is still alive despite the fact that reliable sources unquestionably attest that he was pronounced brain dead/irreversibly
disabled due to a brain tumor since April 2020.
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President Kagame being treated in MD Anderson Cancer Houston Texas
Le Président Rwandais Paul Kagame est mort
Rwanda: The Oath of the RPF-Inkotanyi
By Mamadou KouyateI, …
Solemnly swear before these members of the RPF-Inkotanyi,
acknowledging that I clearly understand the RPF-Inkotanyi’s principles and
goals set forth to promote the dignity for every Rwandan living inside Rwanda
or abroad, being young or elderly, even future generations that are not yet
born.
I swear and promise that I must team up with every member of
the RPF-Inkotanyi, currently and in the future.
I acknowledge that I must be convinced that every member of
the RPF-Inkotanyi must protect and be protected, advise and be advised in order
to prevent the tragedy that devastated our country and all of its people.
I also accept to team up with everybody to fight against
enemies of Rwanda wherever they may be.
I also swear before these members of the RPF-Inkotanyi that
I will strictly follow all current and future rules set forth by the RPF-Inkotanyi.
I will avoid making mistakes, being unfaithful, procrastination,
and other mistakes that led our country into the abyss.
Fellow members of the RPF-Inkotanyi gathered here, if I
behave in an unworthy manner or do things that are contrary to RPF-Inkotanyi’s
principles, goals and rules, I would have betrayed every Rwandan and I must
therefore be crucified like any criminal.
Thank you.
Source: MDR
Rwanda: Indahiro ya FPR-Inkotanyi
Inkuru ya Mamadou Kouyate.
Njyewe, …
Ndahiriye hagati y'aba banyamuryango nemeza ko numvise neza
imigabo n'imigambi
FPR/INKOTANYI yiyemeje guteza imbere kugira ngo buri
munyarwanda wese, ari umuto, ari umusaza ndetse ari n'uzavuka mu bihe bizaza
azagire agaciro mu gihugu cye cyangwa se n'ahandi azaba ari hose.
Ndahiye nemeza kandi nsezeranye ko ngomba kwifatanya na buri
muntu wese uri muri FPR/INKOTANYI muri iki gihe no mu bihe bizaza.
Nemeje ko ngomba kwiyumvisha ko buri muntu wese uri muri
FPR/INKOTANYI agomba KURINDA, KURINDWA, KUGIRA NO KUGIRWA inama kugira ngo
twirinde ibyago byose byagwiriye igihugu cyacu n'abagituye bose.
Nemeye kandi ko nzafatanya n'abandi kurwanya abanzi b'u
Rwanda aho bazaba bari hose.
Ndahiriye kandi mu maso y'aba banyamuryango ko nzakurikiza
amategeko yose ya FPR/INKOTANYI ariho ari n'azashingwa. Nzirinda gukora
amafuti, guhemuka, kuzarira n'andi makosa yatumye igihugu cyacu kigwa
mw'icuraburindi.
Banyamuryango muri hano, nindamuka mpemutse, nkoze
ibinyuranye n'imigabo, imigambi n'amategeko bigenga FPR/INKOTANYI, nzaba
mpemukiye buri munyarwanda, nzabambwe nk'umugome wese.
Murakoze.
Source: MDR