1) Comportement
des juges: Ils font comme s'ils n'ont rien à faire avec les affaires nègres
! Pour eux, ce ne sont que des querelles fratricides inter/intra esclavagistes.
Suivons donc ceux qui acceptent de servir nos instruments au détriment des
leurs pour protéger nos intérêts économiques et géopolitiques. Nous devons
alors leur offrir tout ce qu'ils veulent, sans tenir compte du caractère
discriminatoire de leur besoin de nous.
2) Les accusateurs:
Il n'y avait pas de véritable témoin à accuser. La personne en qui l'on avait
confiance, Tinga Tinga, est entrée au tribunal et a immédiatement révélé que
les accusations avaient été préparées par l'État Rwandais et les Gauthiers.
3) Les témoins accusateurs:
Nombreux de ceux-ci affirment avoir été témoins des actes de Rwamucyo de
preparation et d’organisation des tueries des Tutsis alors qu’ils étaient très
jeunes, âgés de 7, 8, 9 ou 11 ans. Il est difficile de croire qu'un enfant de
cet âge puisse comprendre pleinement ce qui se passait à ce moment-là.
4) Témoins à charge se constituant
aussi parties civiles au procès: La plupart des témoins déclarent aussi
qu’ils demander une indemnisation à Rwamucyo, ce qui signifie que les deux
tiers des soi-disant témoins dans cette affaire sont de réelles parties au
procès. Cela se traduit par le fait qu’il ne s’agit pas de témoignages au vrai
sens judiciaire du terme mais des paroles des accusateurs contre la parole de
l’accusé en la personne du Dr Rwamucyo Eugène.
5) Témoins non vérifiés:
Presque tous les témoins de l'accusation sont nouveaux et inconnus dans le
dossier. Ils n'ont pas été interrogés par les enquêteurs français qui se sont
rendus au Rwanda, le procureur ne les connaît pas et ne figurent nulle part
dans le dossier soumis par le juge d'instruction à la Cour d'assises. Ce sont
des témoins que les Gauthiers ont rassemblés peu avant le début du procès, ce
qui soulève des questions sur la crédibilité de la procédure d’audition des
témoins et de constitution de parties civiles.
6) Déroulement hors norme du procès:
Ce procès repose sur des témoignages qui semblent inventés, préparés et souvent
contradictoires. Cependant, ces témoins, à la fois manipulés et manipulateurs,
partagent un point commun: ils sont éloquents et savent habilement exprimer une
profonde tristesse, utilisant cette technique pour attirer la compassion et
influencer l'ignorance des jurés sur la réalité des événements survenus en 1994
au Rwanda. Leur comportement dans la salle d'audience, où ils affichent des
pleurs et des cris, soulève des interrogations quant à la manière dont leur
chagrin et leurs émotions douloureuses se dissipent immédiatement à la sortie
de la salle d'audience.
Il est temps que toutes les personnes
concernées et intéressées se lèvent et luttent contre ces cas dramatiques et
brutaux, afin que cette injustice ne continue pas à être réaffirmée et
consolidée. Il est impératif de mettre un terme à ces manœuvres machiavéliques
qui transforment la justice en une « infrastructure de légitimation du racisme,
éradication et discrimination perpétrés contre les Hutus par l'appareil
judiciaire occidentale ».
Note:
Cet article est aussi disponible en Anglais et en Kinyarwanda
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