Saturday, December 17, 2011

RWANDA: VICTOIRE INGABIRE UMUHOZA INCARCEREE DEPUIS LE 14 OCTOBRE 2010 N’EST PAS UNE CRIMINELLE

Par Ambassadeur Jean-Marie NdagijimanaFrance Rwanda Tribune
Samedi 17 décembre 2011  



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Victoire Ingabire, une mère de famille. Ici, le jour de son départ à Kigali, avec sa fille Raïssa.


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Victoire Ingabire, candidate aux présidentielles de 2010


Victoire menottée
Victoire Ingabire menottée. Otage de Paul Kagame, elle ne courbe pas l'échine et continue de se battre pour la liberté du peuple rwandais. Au prix fort!


Victoire-menottee3.jpgUn an et deux mois se sont écoulés depuis l'arrestation brutale et arbitraire de la candidate aux présidentielles de 2010. Entretemps, Ben Ali est parti en exil, Hosni Moubarak croupit en prison, Mouammar Kadhafi a été exécuté comme un vulgaire bandit et son corps traîné dans le sable du désert, loin de ses tentes luxueuses. Pendant ce temps, le rwandais Paul Kagame poursuit imperturbablement ses atrocités : assassinats des opposants et des journalistes, persécution des réfugiés rwandais, provocations diplomatiques des pays amis du Rwanda. La communauté internationale le laisse faire, jusqu'au jour où sa folie ne sera plus maîtrisable. Mais ce sera peut-être trop tard pour les peuples de la région. Les patriotes, les combattants de la liberté et les vrais amis de notre peuple ne doivent pas lâcher la pression.
Victoire Ingabire Umuhoza n'est pas une criminelle.
Sa place n'est pas en prison. Cette femme, cette mère de famille, cette militante, obsédée par la liberté, l'égalité, la paix et la concorde entre toutes les composantes de la population rwandaise, doit être immédiatement libérée, sans condition. Paul Kagame, grand prédateur des libertés, criminel contre l'humanité contre les peuples du Rwanda et de RDC, doit en répondre devant un tribunal international, à l'instar de ses amis Laurent Gbagbo et Omar el Beshir. Les préconisations du Rapport Mapping du 1er Octobre 2010 sur les crimes de masse commis en RDC entre 1993 et 2003 ne doivent pas rester lettre morte. Les rescapés de ces atrocités doivent plus que jamais se mobiliser pour amener le Conseil de Sécurité des Nations Unies à adopter rapidement la résolution créant le tribunal ad hoc chargé de poursuivre et de juger Paul Kagame et ses complices. Les pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU, en particulier les membres permanents de cette institution, doivent jouer pleinement leur rôle. Le droit international humanitaire ne peut pas faire l'objet d'une application discriminatoire à l'endroit des millions de rwandaiss et de congolais victimes de l'Armée Patriotique Rwandaises de Paul Kagame.

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