Introduction
Depuis sa conquête militaire du Rwanda, le FPR de Kagame brandit des trophées des personnalités hutu pour clamer qu’il est venu pour mettre fin à la discrimination ethnique dont il accuse les régimes précédents qualifiés de “hutu”. Dès juillet 1994, il a usé de ce subterfuge pour berner l’opinion mondiale en nommant un hutu comme Président. Mais il s’avérera que le nigaud Pasteur Bizimungu n’était rien, car c’était Kagame comme Vice- Président et Ministre de la Défense qui détenait tous les pouvoirs. Kagame a même fini par le jeter en prison et à occuper ouvertement le fauteuil de Président de la République.
Le cas de Pasteur Bizimungu est le plus connu car plus criant vu son rang. Mais d’autres “hutu de service” ont été instrumentalisés ou le sont encore et en prime avec des consignes strictes de s’humilier publiquement et en permanence.
C’est ce que nous allons relater brièvement dans cet article.
Quelques cas:
Les gros poissons
1. Augustin Iyamuremye
Celui-ci est actuellement Président du Sénat et donc protocolairement le numéro deux du régime après Paul Kagame. Mais son parcourt et son calvaire actuel ne sont pas enviables. Ce Docteur vétérinaire s’est lancé en politique dès la réinstauration du multipartisme en 1991. Il a adhéré au parti d’opposition le PSD. C’est sur ce ticket qu’il fut nommé Préfet de la Préfecture Gitarama en 1992. Au démantèlement du Service Central des Renseignements (SCR) qui de la Présidence (pour fermer les yeux et boucher les oreilles du Président Habyarimana) passa sous la tutelle du Premier Ministre issu de l’opposition pro-FPR, le Dr. Iyamuremye en devint le Directeur de la Sûreté Intérieure. C’est le poste qu’il occupait en avril 1994. Sur le plan personnel et familial Augustin Iyamuremye est le gendre de Théodore Sindikubwabo, le Président de la République intérimaire d’avril à juillet 1994. L’épouse d’Iyamuremye est en effet l’une des filles de Théodore Sindikubwabo. Ce fait constitue le talon d’Achille du Dr. Iyamuremye et le FPR sait très bien taper dessus et à tout bout de champ.
Ainsi, Augustin Iyamuremye est sommé de maudire son beau-père chaque fois qu’il prend la parole, sachant pourtant qu’il lui a sauvé la vie quand après avril 1994, le Président lui a fourni sa garde personnelle pour veiller à sa sécurité comme “membre de la famille présidentielle”. Tout cela sachant très bien qu’il ne pouvait pas échapper à ceux qui combattaient le FPR qui savaient très bien que le même Iyamuremye espionnait pour le FPR quand il était Directeur du SCR, plutôt que de renseigner le régime et le Gouvernement qui l’avait nommé à ce poste.
Le comble de l’humiliation est que l’épouse du même Iyamuremye, donc la fille du Président a.i Sindikubwabo, est obligée d’être une servante au domicile de la First Laddy Jeannette Kagame pour nettoyer et comme femme de ménage. Et en plus, celle-ci (l’épouse d’Augustin Iyamuremye) est trimbalée partout au Rwanda et à l’étranger pour crier ce fait: “Etre employée au domicile de Kagame alors qu’elle est la fille du “génocidaire Sindikubwabo”. Preuve selon elle, de la mansuétude et le pardon de Paul Kagame!
Cet ancien étudiant “moyen” (pour ne pas dire médiocre) de la faculté de Droit à l’UNR Butare, fut sous le régime de Kagame longtemps Premier Ministre et même un temps Président du Senat. Sur le plan personnel et familial il est le fils d’Anastase Makuza, l’un des premiers universitaires rwandais et un des pères de la Révolution Sociale de 1959 qui a établi la Démocratie et la République en remplacement de la Monarchie féodale et l’hégémonie tutsi. Mais Bernard est aussi le cousin de Paul Kagame car sa mère, donc l’épouse d’Anastase, était une tutsi de la lignée royale et une des tantes de Kagame.
Le seul supplice infligé à Bernard Makuza en échange des privilèges que procure l’exercice du pouvoir au sommet de l’Etat, consiste à ce que chaque fois qu’il prend la parole en public, il doit maudire son défunt père, le grand Anastase Makuza, en l’accusant d’avoir été “génocidaire” depuis 1959!
3. Pierre Damien Habumuremyi
Ce Self-made man et débrouillard, s’est enfui du Rwanda comme la plupart des hutu en juillet 1994. Il n’avait d’autre diplôme d’études que celui du cycle du secondaire. Mais il est rentré au Rwanda quelques années plus tard bardés de diplômes universitaires jusqu’à celui de “Doctorat” sans que l’on sache quelles universités il avait fréquenté ni dans quelles facultés il les a obtenus. Il sera remarqué par le FPR qui l’utilisera allant même à le nommer Premier Ministre. Après avoir été remercié à ce poste, il va se lancer dans les affaires en privé. Mais pour lui remettre à sa place et lui mettre une croix au dos avec laquelle il devra désormais monter son calvaire, il fut arrêté et jeté en prison pour une affaire de chèques sans provision. Il en sortira quelques mois plus tard par grâce présidentielle. Mais il est désormais sommé de chaque fois dans ses déclarations publiques ou quand il est requis par la presse du FPR, de se mettre à genoux en louant “la bonté et la miséricorde” de Paul Kagame qui l’a pardonné!
4. Boniface Rucagu
Rucagu est un vieux magouilleur de la
catégorie de ceux qui mangent sur tous les râteliers (Kurya ingoma
zose). Il a en effet occupé des postes politiques ou administratifs sous la
Ière, la IIème République et surtout sous le régime du FPR.
Sous-Préfet de la Sous-préfecture Kabaya (Ngororero)
dans le Kingogo de Gisenyi, puis député du MRND jusqu’en juillet 1994, il est
parmi les premiers hutu que le FPR a nommé à la tête des préfectures après sa
conquête militaire. Il sera ensuite Gouverneur, Chef de Itorero (département
d’endoctrinement et de création des milices du FPR), etc.
Aujourd’hui vieillissant, il a pour
consigne stricte de brandir partout à tort et à travers, les symboles du FPR et
l’image de Paul Kagame. Ainsi, il pousse le ridicule jusqu’à s’habiller du
sous-vêtement à la cravate en passant par le pantalon et la chemise, des habits
frappés du portait de Paul Kagame et qu’il doit exhiber fièrement (même le
caleçon et les chaussettes!).
5. Général Paul
Rwarakabije
Cet officier issu de la 14è Promotion ESM
était Lt Colonel de Gendarmerie en 1994. Dans la jungle de la RDC ses collègues
l’avaient choisi pour être leur “Commandant en Chef” dans leur mission de
veiller à la sécurité des milliers de réfugiés hutu abandonnés par le monde et
donc sans substance ni défense. En 2010, Rwarakabije va les trahir en se
rendant les bras levés au FPR qui l’embarqua vers Kigali. Delà pour les besoins
de propagande le FPR va lui reconnaître le grade de Général-Major et en le
nommant Commandant adjoint de la Réserve puis Chef des Prisons du Rwanda
jusqu’à sa mise à la retraite.
L’humiliation et la croix que le FPR lui
a donné pour porter toujours aussi longtemps qu’il vivra, est celui consistant
à déclarer à chaque prise de parole qu’il remercie l’APR dans toutes ces
opérations militaires. Il ajoute même que si l’APR a tué sa femme Pélagie
et ses trois enfants en 1999, ceci était nécessaire pour démoraliser les “Abacengezi”
que lui-même Rwarakabije était censé commander au moment des faits. Pélagie et
les enfants qui se trouvaient chez leur père et grand-père, le très connu et
respecté instituteur Mathias Rukebesha qui habitait à Busogo (commune
Mukingo-Ruhengeri) non loin du centre de négoce de Byangabo et sur la route
Ruhengeri-Gisenyi, ont été massacrés par les soldats de l’APR opérant dans
cette zone, dès qu’ils ont su qu’ils étaient la famille d’un officier des FAR.
6. Dr. Venant
Ntabomvura
Ce patriarche aujourd’hui nonagénaire,
fut parmi les premiers étudiants de l’ Université Nationale du Rwanda (UNR) qui
venait d’être fondée en 1963. Comme étant déjà Assistant médical, il sera
inscrit en faculté de médecine d’où il sortira avec le diplôme de “Docteur”.
Sous la Ière et surtout la IIème République, il occupera plusieurs postes de
responsabilité. Il sera Recteur de cette Université UNR, plusieurs fois
Ministre et même Chancelier des Ordres Nationaux à sa retraite. Ce catholique
pratiquant, pour avoir la vie sauve et bien finir ses jours, est obligé de
blasphémer pour faire plaisir à Kagame et au FPR.
Il ne cesse en effet de déclarer que Paul
Kagame et Jésus Christ sont des “vrais jumeaux”. Autrement dit qu’il
faudrait l’adorer comme on adore Jésus le Fils de Dieu et Dieu lui-même selon
le dogme de la Trinité: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit. Le
Docteur Ntabomvura dans sa vieillesse (démence?”) voudrait que l’appellation de
Jésus soit remplacée par celle de Kagame dans toutes les incantations et
prières des chrétiens!
7. Olivier Nduhungirehe
Le cas de cet ambitieux et arrogant
garçon est symptomatique et tombe dans la catégorie de ceux que le FPR
recherche pour les utiliser. Olivier est né quand son père Jean-Chrysostome
Nduhungirehe était déjà ministre sous la IIème République. En 1994, il était
encore aux études en Belgique. A la fin de celles-ci avec une Licence en Droit,
il s’est vu pousser des ailes et a voulu exploiter ce petit diplôme et à tout
prix. Il va ramper couvert très bas aux pieds des représentants du FPR en
Europe jusqu’à se faire remarquer et se faire offrir un poste au Ministère des
Affaires étrangères. De ler, ses courbettes seront couronnées de succès car il
sera nommé Ambassadeur à Bruxelles pour représenter le Rwanda en Belgique et
au Luxembourg et auprès de l’Union Européenne. Son excès de zèle le
propulsera au gouvernement du FPR comme “Sous-Ministre aux Affaires Etrangères
chargé de l’East Africa Community”. Mais sa propension à exagérer et à vouloir
paraître partout avec le risque de commettre des bourdes monumentales, lui
fera limoger du gouvernement. Après quelques mois de purgatoire, il sera
repêché pour être nommé encore Ambassadeur, mais cette fois-ci aux Pays Bas.
C’est le poste qu’il occupe actuellement. Sa mission dans ce pays quasiment
conquis politiquement par les Inkotanyi consiste à faire arrêter et extrader au
Rwanda le maximum de cadres hutu qui ont trouvé asile en Hollande.
Comme torture psychologique et
humiliation le FPR l’oblige que chaque fois qu’il s’exprime sur les tueries
d’avril 1994 à Kigali, il insiste pour dire que son petit frère Janvier que les
Inkotanyi ont abattu devant la grille du domicile familial à Kicukiro, le
méritait car selon lui, “il était sur les barrières donc pour empêcher les
Inkotanyi de prendre vite Kigali.” C’est sa mère qui est ulcérée quand elle
entend ces élucubrations de son fils Olivier alors que c’est elle-même qui est
sortie pour ramasser le corps de Janvier à la grille devant laquelle les
Inkotanyi venaient de l’abattre alors que l’enfant venait à peine de sortir de
la maison.
8. Alain Mukurarinda
Celui-ci est de la même trempe que
Olivier Nduhungirehe. Juriste de formation, il fut un moment procureur mais spécialement
avec pour mission de charger Victoire Ingabire qui venait de débarquer au
Rwanda en 2010 pour faire inscrire son parti et se présenter à la prochaine
élection présidentielle. Après cet exploit, (faire condamner
Victoire Ingabire à 15 ans de prison), Alain Mukurarinda qui ne cesse de s’en
vanter, prit quelques années sabbatiques aux Pays-Bas où son épouse est cadre
dans une Banque. Il vient d’être remis sur la scène politique par le FPR qui
l’a nommé “Porte-Parole Adjoint du gouvernement” (donc aux ordres de Mme Makolo
du cercle réduit de la famille Kagame-Nyiramongi).
Alain Mukurarinda est marié avec la fille
de Félicien Gatabazi ancien Ministre des Travaux Publics assassiné en février
1994 par des tueurs du FPR qui l’ont filé après une réunion regroupant le FPR
et les partis d’opposition alliés à lui (MDR, PSD, PL) dans laquelle comme
Secrétaire Exécutif du PSD, il avait marqué son désaccord avec le plan
proposé par le FPR pour la déstabilisation du pays.
L’humiliation à laquelle le FPR a
condamné Alain Mukurarinda est de chaque fois affirmer que son beau-père, le
Ministre Felicien Gatabazi, fut assassiné par les Interahamwe du MRND au grand
dam de sa belle-mère qui elle connaît comment et par qui son mari fut
assassiné.
9. Juvénal Marizamunda
Cet officier de la Police est un ancien
des FAR car en 1994, il venait à peine de terminer sa formation à l’ESM et
était versé dans la Gendarmerie comme Sous-Lieutenant. Après quelques mois
d’exil en 1994, il retournera au Rwanda et le FPR va le réintégrer dans la
Gendarmerie d’abord et puis dans la Police qui l’a remplacée. Il a alors gravi
tous les échelons et est actuellement Commissaire principal et chargé des
Prisons du pays.
Son calvaire à lui et son humiliation
consistent à lui faire garder les prisons dans lesquelles croupissent son
beau-père et même son fils, mais sans être autorisé à les voir. Bien plus, tous
les crimes, sevices et tortures que les geôliers font subir aux prisonniers
dans toutes les prisons du pays qui hébergent plus de 150.000 prisoniers (le
double de ce qu’en compte la France qui a 60 millions d’habitants et est
vingt-cinq fois plus étendue que le Rwanda), sont mis sous sa réponsabilité
alors que lui-même ne peut même pas voir un membre de sa famille emprisonné.
Les sous-fifres et
rigolos
Et pour finir, signalons les cas de ces
individus insignifiants mais dont le FPR a besoin pour réafirmer sa main mise
sur le peuple jusqu’à rendre certains des sous-hommes sans aucune notion
d’honneur ou de respect des parents.
1. Albert Rukerantare
Cet individu qui avant 1994 était un
simple informateur du SCR dans la sous-prefecture de Kabaya, car il ne pouvait
pas monter plus haut étant donné son niveau d’instruction (Normale
primaire), a défrayé la chronique à Bruxelles comme à Kigali depuis les
années 2000 jusqu’à ce jour. A Bruxelles il a commencé à fonder une association
dite “COSAR: Collectif du Six Avril 1994 au Rwanda”. Cette association
entendait commémorer la date du 06 avril 1994, date de l’assassiat du Président
Habyarimana par Kagame. Les lobbies du FPR et le penchant du gouvernement belge
ont eu raison du COSAR qui s’est sabordé. Après, le même Albert Rukerantare a
fondé un parti politique qu’il a vite quitté ou en a été chassé. C’est alors
qu’il va faire allégeance au FPR qui n’en demandait pas tant. En Europe dans
les messes de “Rwanda Day” pour chanter les louanges de Kagame à l’occasion de
ses visites, Albert Rukerantare allait désormais être placé aux
premières loges. A Kigali à l’occasion des “Come and See” Albert va parcourir
le Rwanda promettant de vanter de retour en Belgique, les bienfaits du
FPR. Pour impressionner, le FPR le présentait comme celui qui a été
“Chef des Renseignements sous Habyarimana”, alors qu’il n’était qu’un simple
informateur et en milieu rural. Ce n’est pas tout, la propagande du FPR partant
du fait que Albert Rukerantare fut un moment en liaison avec une des filles du
Président Habyarimana après leurs divorces, ces services le présentent comme
“un des gendres de Habyarimana” et donc qu’il serait membre de “l’Akazu” dont
il détiendrait des secrets. Et il ne dément pas.
L’humiliation et la croix qu’il doit
porter tel que le lui a ordonné le FPR est de dire toujours que son père
Rukera, détenu depuis plus de 20 ans et pour rien, mérite bien ce châtiment. En
plus, quand il va au Rwanda, il ne doit pas aller le voir dans la prison de
Ruhengeri où il est détenu.
Mais contrairement à d’autres qui tirent
des bénéfices matériels et de prestige (titres ronflants dans l’administration)
le pauvre Albert est inclassable car dans le Rwanda de Kagame où des Ingénieurs
font les motards et les Masters en Economie vendent des cacahouètes dans la rue
pour survivre, un diplômé de Normale Primaire, comme Albert Rukerantare est difficile
à classer surtout qu’à son âge (plus d’une soixantaine) plusieurs opportunités
lui sont devenues inabordables.
2. Edouard Bamporiki
Celui-ci constitue une illustration
caricaturale de la déshumanisation et le mépris du FPR envers les hutu conquis
et soumis. Bamporiki est en effet un des individus dans le monde
sinon le seul à sortir du néant et à moins de 10 ans à devenir Ministre. En
effet, Edouard Bamporiki était comme il l’avoue lui-même un “creuseur de
latrines”. C’est à dire qu’il a passé sa jeunesse à creuser des latrines pour
fosses sceptiques. Il passait ses journées souvent à plus de 10 mètres de
profondeur et en sortait le soir tombé. Dans ces conditions il se situait loin
des domaines de l’éducation livresque et donc du système scolaire classique.
Mais dès la conquête militaire du Rwanda
par le FPR, un talent inattendu va sortir Edouard Bamporiki du néant et donc
des fosses sceptiques. C’est le talent de “Clown et fou du Roi” qui était
en lui et qui s’est manifesté avec le FPR. Bamporiki va alors fréquenter la
Cour royale en amusant Kagame, sa femme est leurs enfants… tellement qu’il a même
été nommé Député sur le quota réservé à la jeunesse à l’Assemblée
Nationale. Son talent de clown va encore le propulser en avant. Il deviendra en
effet, Chef de “Itorero” c-à-d le Département du FPR chargé de
l’endoctrinement, le lavage du cerveau et la formation des milices armées. Le
jeune creuseur Mushi de Cyangugu sera même nommé “Ministre” même s’il vient
d’être destitué pour des motifs obscurs. Mais force est de reconnaître que le
parcours de cet illettré, creuseur de latrines et clown et amuser de la Cour
est exceptionnel.
Comme dans d’autres cas, Edouard Bamporiki est sommé chaque fois qu’il s’exprime ou quand le FPR le lui demande, de maudire et insulter sa maman qui lui avait conseillé et en toute confidentialité qu’il devrait se méfier des Inyenzi-Inkotanyi qu’il ne connaît pas, et modérer son zèle, car sa probable chute serait aussi brutale comme a été son ascension fulgurante.
Voilà quelques cas illustrant la torture morale et psychologique que le FPR fait subir à ces hutu de service qu’il nomme à certains postes. Peu de personnes au monde peuvent supporter cette humiliation et ce calvaire.
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